Amarillo City

Près d’une petite ville ordinaire vit un homme très riche, et sa fille, Rosa. Waldor, c’est son nom, décide un  beau jour de mener sa ville au titre honorifique de « la plus belle ville du pays ».  Par  amour pour sa fille qu’il a enfermée dans un tableau pour ne pas la souiller et à qui il veut redonner une ville « digne » de sa beauté ? Par ennui ? Ou par goût de reconnaissance médiatique ? Quoiqu’il en soit, il entreprend un nettoyage draconien de la ville, en imposant l’arbitraire de ses critères de beauté, tout doit être jaune et bleu, jeune et beau. Sont donc brutalement exclus de la nouvelle ville tous ceux qui ne partagent pas ces caractéristiques ou ceux refusent de s’y plier. L’exil s’impose, car Waldor a acquis tous les moyens de communication, tous les biens stratégiques de la ville. La fuite s’organise autour d’Augustin, un saltimbanque joueur de violon, Emile, un vieux loup de mer anarchiste, et Rosa, la fille de Waldor lui-même. Alors que la ville parvient au faîte de la gloire, et s’apprête à recevoir des mains de la plus haute autorité du pays la récompense tant recherchée, un navire céleste emmène les réfugiés au loin, à sa proue, la seule personne que Waldor n’ait jamais aimée à part lui-même, sa fille Rosa.
(dès 7 ans, 50 minutes)